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Le Cabinet International Eco Finance
Ces dernières semaines, les autorités
Il m’a été donné de constater, non sans
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République dont copie a été transmise à guineeunivers .com, le secrétaire général du PDG-RDA Mohamed Touré dénonce des rainures dans le contenu du rapport de la Commission Provisoire de réflexion sur la Réconciliation Nationale (CPRN).
Lettre
A
Son Excellence Monsieur le Président de la République de Guinée-
Conakry
Objet : A propos de la Réconciliation Nationale
Excellence Monsieur le Président,
J’ai l’honneur et l’agréable devoir de rappeler à votre haute attention que, le PDG-RDA a eu le privilège d’exprimer à plusieurs reprises sa satisfaction par rapport au processus de réconciliation Nationale initié par votre Excellence.
A ce propos il me revient de rappeler encore une fois que notre pays a dû dès le 02 octobre 1958, faire face à une véritable guerre d’usure à outrance, qui a culminé avec l’agression extérieure du 22 novembre 1970. Cette guerre se manifeste également par une campagne de dénigrement systématique qui se poursuit encore, cherchant à nous imposer des versions tronquées de notre propre histoire.
Conséquemment, le PDG a pris le temps d’étudier et d’analyser le rapport de la Commission Provisoire de réflexion sur la Réconciliation Nationale (CPRN) qui vous a été remis le 29 juin 2016.
Le constat majeur qui s’impose après cette lecture par le PDG est qu’aucune mention n’y a été faite de la guerre d’usure subie par notre Peuple. Ni de l’agression barbare du 22 novembre 1970 dont les conséquences ont été effectivement gérées par des institutions internationales à savoir : l’ONU, l’OUA et l’OERS (Organisation des États Riverains du fleuve Sénégal).
Mention n’est non plus pas faite de l’historique communiqué franco-guinéen publié le 14 Juillet 1975, sous l’égide des Nations Unies, consacrant la réconciliation entre la Guinée et la France, sur la base de la reconnaissance par cette dernière des menées subversives conduites par certains de ses ressortissants contre notre pays.
Le rapport ignore également, la Loi d’amnistie N° 14/AL/77 rendue publique lors de la 39ème session du Conseil National de la Révolution(CNR) le 18 Juillet 1977 et promulguée par le décret N°346 du 28 Juillet 1977. Cet acte a concerné les condamnés guinéens, même ceux résidant alors à l’extérieur.
Il n’y est non plus pas fait cas de la relance officielle, par les mouvements de jeunesses et de femmes des relations fraternelles qui unissent les Peuples de Guinée, du Sénégal et de Cote d’Ivoire et qui s’est soldée par l’historique sommet de la réconciliation de Monrovia en 1978.
La chronologie qui se dégage de cette liste non exhaustive de faits et d’actes, révèle la minutie par laquelle, la République de guinée a procédé a l’apurement du contentieux qui a opposé la Nation a ses adversaires d’une époque, et illustre bien sa glorieuse participation a la réhabilitation totale de l’Afrique et de l’africain.
C’est pour ces raisons que nous ne nous lasserons de solliciter votre Excellence en vue de notre participation effective à ce processus de relance de la réconciliation nationale, qui comme on peut le constater avait d’ailleurs été, si non bien achevé, au moins très bien entamé du vivant-même du Père fondateur de la Nation Guinéenne, le Président Ahmed Sékou Touré.
Nous partageons le souci qui vous anime pour la réussite de la consolidation de l’Unité Nationale dont le Peuple de Guinée a toujours joui depuis la proclamation de l’indépendance en 1958.
Veuillez agréer Excellence Monsieur le président, l’expression de notre haute considération.
Le Secrétaire Général du Parti
Mohamed TOURE